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la maladie du octodon

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Les infections de la peau
Les infections se transforment souvent en ulcères, qui finissent généralement en abcès. Une boule molle et chaude apparaît, remplie de pus et douloureuse à la palpation. Pour établir si l’on a bien affaire à un abcès, il faut prélever, à l’aide d’une seringue munie d’une aiguille fine, un peu du liquide contenu dans la boule et vérifier qu’il s’agit de pus.
La boule peut, en effet, contenir du sang (dans le cas d’un hématome) ou un liquide clair comme de l’eau (dans le cas d’un oedème). La coque de l’abcès doit être incisée – souvent au bistouri, en raison de sa forte épaisseur. Il faut ensuite désinfecter la plaie formée par l’incision et mettre l’animal sous antibiotique durant une semaine.
Les ulcérations
Les ulcérations sous les pattes sont dues aux mauvaises conditions d’hygiène : une litière sale et trop humide, une cage peu ou mal entretenue. Ces blessures se surinfectent. L’animal souffre beaucoup. Pour le soigner, il faut ôter les poils tout autour de la lésion et désinfecter régulièrement. Une antibiothérapie est souvent nécessaire.
Les blessures
Nous avons assez insisté sur les possibilités de bagarres entre octodons. Certaines peuvent s’avérer mortelles. Les blessures infligées se situent souvent sur la face ou à proximité de la queue. Il faut les désinfecter rapidement, car les copeaux et l’urine sont sources de souillures et porteurs de bactéries. De plus, les dents sont toujours sales et chaque morsure peut donc inoculer des germes.
Les tuméfactions
Il peut s’agir d’abcès dus à des morsures, mais aussi d’abcès spontanés. Ces tuméfactions, nous l’avons vu, sont caractérisées par leur nature molle et chaude, ainsi que par leur hypersensibilité aux contacts. Des abcès peuvent apparaître sur tout le corps sans raison évidente. Après un stress (malnutrition, maladie…), un amaigrissement survient, accompagné d’une difficulté à respirer. Le nez et les yeux coulent ; les articulations paraissent gonflées.
Des abcès se forment sur la peau et éclatent. Si l’on n’intervient pas rapidement avec un traitement antibiotique, la mort survient en une semaine. En cas de tumeur, seule une analyse du tissu après ablation de cette tumeur peut indiquer si elle est cancéreuse ou non. La seule palpation ne permet pas d’indiquer son degré de gravité.
Les pertes de poils
Les frottements mécaniques contre les parois de la cage occasionnent des pertes de poils à l’endroit précis des frottements. Ce phénomène se rencontre surtout chez les animaux qui s’ennuient. Un compagnon ou un espace plus attrayant peuvent éloigner l’octodon de cette « occupation » et enrayer la chute de poils. Les carences alimentaires et vitaminiques ont également une influence négative.


La conséquence en sera une chute de poils plus diffuse, mais permanente. Cela souligne une fois de plus le rôle fondamental que joue l’alimentation dans l’entretien de la santé de l’animal. Une nourriture équilibrée, complétée, deux ou trois fois par an, par une cure de vitamines, est une des conditions sine qua non pour avoir un octodon sain et vigoureux.
La dermatite nasale
Il s’agit d’une inflammation de la peau aux alentours du nez. Des lésions, dues à des bagarres ou des frottements contre la cage, associés à de mauvaises conditions d’hygiène seraient à l’origine de cette affection. Des poils autour du nez commencent à tomber, puis apparaissent des suintements et enfin des croûtes. Les lésions peuvent s’étendre aux pattes.
Le traitement s’effectue sur deux plans : il faut, bien entendu, procéder à la désinfection locale des plaies et mettre l’octodon sous antibiotiques en cas d’infection ; mais il faut aussi – et surtout – agir sur les causes initiales : la surpopulation, le stress, la propreté de la cage, l’alimentation…

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